Rollier d’Europe

Nom commun : Rollier d’Europe

Nom scientifique : Coracias garrulus

Famille : Coraciidés

Habitat : Milieux ouverts avec vergers, bois, buissons et friches herbeuses

Localisation géographique : Pourtour méditerranéen, Azerbaïdjan, Bulgarie, Roumanie, Chypre, Russie, Espagne, Turquie, Ukraine… EUROPE

Taille : 30-32 centimètres en moyenne

Poids : 110-155 grammes en moyenne

Espérance de vie : 9 ans

Reproduction : 3 à 5 œufs, incubés 17 à 19 jours

Régime alimentaire : insectes

rollier d'Europe vu de trois quarts face
rollier d'Europe dans son nichoir, avec deux bébés
Description

Le Rollier d’Europe est un oiseau trapu surmonté d’une grosse tête. Il a un  bec robuste et noir. Le plumage de ses ailes, de son corps et de sa tête est composé d’une succession de bleu nuancé de vert. Cette couleur contraste avec la couleur marron-mousse de son dos.

Cet oiseau fréquente les régions arides, ouvertes et chaudes.

C’est une espèce solitaire dans ses quartiers d’hiver. Les couples reproducteurs sont également solitaires et territoriaux. Ils sont monogames. On les voit la plupart du temps seuls. En effet, ils se déplacent et vivent rarement en groupe.

Cette espèce migratrice hiverne en Afrique tropicale.

Conservation

La population européenne du rollier d’Europe est comprise entre 50 000 et 110 000. En France, on l’estime entre 520 et 620 couples. Mais cette population est en déclin dans toute l’Europe, et principalement en Europe de l’Est, en Espagne, ainsi qu’au Portugal depuis 1970.


Les principales menaces qui l’affectent sont les persécutions dans certains pays méditerranéens durant leur migration. On les tue par centaines voire milliers pour la nourriture en Oman ou en Inde.

De plus, l’utilisation des pesticides et la conversion en monoculture a réduit massivement la quantité de proie pour se nourrir. Cette espèce est également sensible à la perte des forêts riveraines et des haies en Europe, qui sont pour elle des habitats essentiels à la nidification.

Ainsi, le Rollier d’Europe est totalement protégé sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel de 17 avril 1981. Il est interdit de nuire d’une quelconque manière à cette espèce, que ce soit intentionnel ou non. L’UICN l’a d’ailleurs classée parmi les espèces « en préoccupation mineure » (LC)