Cariama huppé

Nom commun : Cariama huppé

Nom scientifique : Cariama cristata

Classe : Oiseaux

Ordre : Cariamiformes

Famille : Cariamidae

Habitat : Prairies sèches, savanes.

Localisation géographique : Amérique du Sud (Bolivie, Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay)

Taille : 90 centimètres de haut

Poids : 2,5 à 3 kilogrammes

Espérance de vie : 20-25 ans en captivité

Reproduction : Les cariamas sont monogames. La saison de reproduction commence en septembre. Le nid, construit dans les arbres, entre 1 et 5 mètres de hauteur, est fait de brindilles et de feuilles. La femelle y dépose en général 2 œufs, que les deux parents couveront pendant environ 26 jours. Les petits quitteront le nid vers 15 jours, et seront capable de voler à 1 mois. Mais ils devront attendre 4-5 mois pour avoir leur plumage adulte.

Régime alimentaire : Les cariamas sont carnivores. Ils mangent des arthropodes, des reptiles, des amphibiens et de petits rongeurs.

Cariama huppé debout dans la végétation
Cariama huppé debout, de profil
Gros plan sur la tête d'un cariama huppé, de profil
Description

Le terme cariama vient du tupi et signifie « muni d’une crête ». Les cariamas ont en effet une petite huppe à la base du bec. Ce sont des oiseaux assez hauts sur pattes, dans les tons beige-brun, plus foncé sur le dessus, plus clair sur le dessous, avec les plumes des ailes et de la queue rayées de noir et de blanc. La peau autour des yeux est, quant à elle, bleutée. Le bec, rappelant celui des rapaces, est orangé, et les pattes sont rouges. Les juvéniles se distinguent des parents par la couleur de leur bec et de leurs pattes, grisâtre.

Les cariamas sont de bons coureurs : Ils préféreront fuir en courant, mais s’ils ne peuvent pas distancer le danger qui les poursuit, ils s’envolent.

Le chant du cariama huppé est puissant. Il peut s’entendre à plusieurs kilomètres. Il consiste en une sorte d’aboiement répétitif.

Conservation

La taille de la population de cariamas huppés n’est pas connue, mais l’effectif semble stable, en l’absence de menace potentielle. L’espèce est considérée comme relativement commune, et classée « en préoccupation mineure » sur la liste rouge de l’UICN.