Etymologie : « Hémérocalle » vient du grec « hemera », « jour », et « kalos », « beauté ». En effet, les fleurs de la plupart des espèces de ce genre s’épanouissent à l’aube et se fanent au coucher du soleil. Elles sont ensuite remplacées par une autre, sur la même tige, le lendemain. C’est aussi pour cela qu’on appelle les hémérocalles « lys d’un jour ».
Particularité : L’hémérocalle est également souvent appelée « la plante vivace parfaite », en raison de ses couleurs vives, de sa capacité à tolérer la sécheresse, et nécessitant peu d’entretien.
La fleur, orange, jaune, blanc, brun, rouge, ou rose selon l’espèce, se compose de trois pétales et trois sépales. La section centrale de la fleur, appelée la gorge, a généralement une couleur différente. Elle possède, en outre, six étamines, chacune avec une anthère à deux lobes.
Les feuilles sont, quant à elle, très longues et fines : En effet, elles mesurent entre 70 centimètres et 1,20 mètre de longueur, et rappellent un peu le feuillage des graminées. De plus, elles sont marquées par une nervure centrale, longitudinale.
Enfin, s’il existe à l’origine une vingtaine d’espèces d’hémérocalles dans la nature, l’homme les cultivent depuis le 19e siècle, et on compte aujourd’hui plus de 60 000 cultivars, résultant pour la plupart d’hybridations.
Le saviez-vous ? Depuis des millénaires, on consomme plusieurs espèces d’hémérocalles encore couramment. En effet, les fleurs et boutons floraux sont comestibles, soit frits, soit en salade !