Kookaburra rieur

Nom commun : Martin-chasseur géant – kookaburra rieur

Nom scientifique : Dacelo novaeguineae

Famille : Alcédinidés

Habitat : Lisières des forêts, clairières, savanes arborées

Localisation géographique : Est de l’Australie (introduit au Sud-Ouest et en Tasmanie)

Taille : 40 à 45 centimètres

Poids : 300 grammes environ

Espérance de vie : 20 à 30 ans

Reproduction : 24 à 26 jours d’incubation. 2 à 4 œufs

Régime alimentaire : Carnivore (insectes, invertébrés, rongeurs, poissons, amphibiens, mollusques, oiseaux)

Kookaburra perché sur une branche
Kookaburra de trois quarts face perché sur une branche
Kookaburra de trois quarts face
Description

Le kookaburra ou « martin-chasseur géant » est le plus grand de tous les martins-chasseurs. Il est facilement reconnaissable à sa silhouette trapue, son épais bec et ses cris rauques, ressemblant à des rires. Cette espèce présente une longue tête blanchâtre, surmontée d’une petite calotte brunâtre et balayée d’un trait brun qui va des yeux jusqu’aux tempes. Le dos et les ailes sont brun foncé, mais le dessous du corps est blanc. La queue, quant à elle, assez longue, est marron et noir, avec une extrémité blanche. Les pattes sont courtes et grises.

Cet oiseau est un excellent chasseur qui utilise de multiples techniques de chasse, du fait de la grande diversité de ses proies. Il les capture en effet au sol, sur la végétation, ou bien encore dans l’eau, après une période d’observation au cours de laquelle il les épie, à l’affût sur un perchoir.

Une espèce monogame, qui vit en groupes familiaux !

Grégaire, le kookaburra vit en groupes familiaux, au sein desquels les couples restent unis à vie. La période de nidification se situe entre septembre et décembre. Le nid est placé dans une cavité naturelle, un arbre creux ou une termitière arboricole. Les deux parents couvent à tour de rôle et s’occupent de l’éducation des petits, qui prennent leur envol un mois environ après leur naissance. L’éducation des jeunes est un peu particulière. Les oisillons peuvent être pris en charge par le couple seul, mais ils sont parfois assistés par un groupe de 3 à 6 oiseaux, âgés d’un à deux ans et provenant des couvées précédentes.

Oiseau mythique dans la culture aborigène, le chant du kookaburra ressemble à un rire humain très puissant. Son nom en anglais (d’après la langue morte wiradjuri) est d’ailleurs laughing kookaburra, littéralement « kookaburra rieur ». D’après une légende aborigène, le cri du kookaburra servit à réveiller l’humanité pour qu’elle puisse voir le premier lever du soleil ! Il est d’ailleurs souvent utilisé comme son d’ambiance dans des films.

Conservation

Le kookaburra n’est pas une espèce en danger. L’UICN l’a donc classé dans la catégorie « Préoccupation mineure ». Néanmoins, certaines menaces pèsent sur cet oiseau du fait de sa proximité avec l’Homme.

L’utilisation de pesticides se révèle très nocive, en raison de la forte présence d’insectes dans son régime alimentaire. Durant les rudes hivers, la population a tendance à lui donner de la nourriture. Peu farouche, il accepte volontiers pour éviter la famine. Mais cette pratique pose problème, car elle entraîne parfois des défauts nutritionnels chez les poussins. Enfin, l’animal souffre de la perte de son habitat à cause de la concurrence avec les espèces introduites par l’Homme.