Amazone à joues vertes

Nom commun : Amazone à joues vertes

Nom scientifique : Amazona viridigenalis

Famille : Psittacidés

Habitat : Forêts de feuillus et de conifères, forêts sèches, forêts de plaines inondables. On la retrouve également dans les zones artificielles terrestres, dont les pâturages.

Localisation géographique : Nord-Est du Mexique. On l’a également introduite au sud de la Floride.

Taille : 30 à 33 centimètres

Poids : 300 grammes

Espérance de vie : Jusqu’à 50 ans en captivité

Reproduction : L’amazone à joues vertes niche généralement dans le creux d’un arbre. La femelle pond 2 à 3 œufs, qu’elle couvera 26 jours. Les petits quitteront le nid vers 68 jours et seront sevrés un mois plus tard. Enfin, ils seront adultes vers l’âge de 4 ans.

Régime alimentaire : Principalement végétarienne, l’amazone à joues vertes se nourrit de noix, de baies, de bourgeons, de fleurs et de fruits selon la saison.

Amazone à joues vertes de face, perchée sur une branche, sur fond noir
amazone à joues vertes perchée sur une branche, de face
amazone à joues vertes marchant au sol, allant vers la droite
dessin naturaliste d'une amazone à joues vertes
Description

Le plumage de cet oiseau présente une dominante verte avec des nuances jaunes sur le ventre. Une bande brune borde les plumes,, surtout au niveau du cou. Le front est quant à lui rouge, couleur qui s’étend jusqu’en arrière des yeux. Au niveau de ceux-ci part jusqu’à la nuque une nette bande violette. Les joues et les couvertures auriculaires sont d’un vert très vif, à l’origine du nom vernaculaire de l’espèce. Les ailes, quant à elles, présentent des bandes rouges correspondant aux cinq premières couvertures secondaires. La queue verte, enfin, se termine par une barre jaune.
En outre, le jeune oiseau, de première année, est vert avec seulement le front rouge.

Conservation

L’amazone à joues vertes est classée « en danger » d’extinction (EN) sur la liste rouge de l’IUCN. On estime sa population sauvage  entre 2 000 et 4 000 individus, en décroissance sévère de par son exportation illégale aux États-Unis, et la destruction de son habitat. Des actions de conservation sont menées dans la nature, et un programme d’élevage en captivité existe également pour cette espèce, programme auquel participe le Parc de Clères.