Maki Catta

Nom commun : Maki catta

Nom scientifique : Lemur catta

Classe : Mammifères

Ordre : Primates

Famille : Lémuridés

Habitat : Forêts arbustives

Localisation géographique : Sud de Madagascar

Taille : 40 à 50 centimètres + 50 à 60 centimètres de queue

Poids : 2 à 4 kilogrammes

Espérance de vie : 15 à 20 ans dans la nature. Jusqu’à 30 ans en captivité

Reproduction : 4 mois de gestation. 1 à 2 petits par portée

Régime alimentaire : Essentiellement frugivore (fruits, feuilles, fleurs, écorce, insectes)

maki catta au sol, dans la végétation
maki catta posé dans un arbre, observant
Maki catta posé sur un tronc d'arbre
maki catta prenant un bain de soleil
Description

Le maki catta, reconnaissable à sa longue queue rayée noire et blanche, fait partie de la famille des lémuridés, des primates primitifs qui ont quasiment disparu de la surface de la terre, supplantés par leurs descendants plus évolués, les singes. Comme toutes les espèces de lémuriens, il n’existe que sur l’île de Madagascar, il s’agit donc d’une espèce endémique.

Les makis cattas évoluent avec agilité d’arbres en arbres, mais sont aussi très à l’aise sur le sol. Ils passent leur journée à rechercher leur nourriture et à se chauffer au soleil, assis, les bras grands ouverts. Très sociaux, ils vivent en groupe de 10 à 30 individus où les femelles sont dominantes. Les mâles, qui restent en dehors de la communauté, s’affrontent à coups d’odeurs pestilentielles, dégagées par des ergots aux avant-bras, pour obtenir leurs faveurs. Dès leur naissance, les petits s’accrochent à leur mère et la suivent dans tous ses déplacements, mais ils sont élevés par l’ensemble du groupe. Les mâles semblent être mis à l’écart dès l’âge de 3 ans.

Conservation

La présence de l’Homme sur l’île entraine peu à peu le déclin des lémuriens. La perte de leur habitat (déforestation), le surpâturage pour les troupeaux domestiques et la chasse sont directement responsables de leur disparition.

Les makis cattas sont aujourd’hui classés dans la catégorie “en danger” par l’UICN. De nombreux programmes de conservation sont mis en place à Madagascar pour les protéger. Le Parc de Clères s’associe à ces projets de sauvegarde, par le biais de la conservation ex-situ, via ses programmes d’élevages (EEP).