Description
Les wallabies sont des mammifères marsupiaux qui diffèrent des kangourous, principalement par la taille. Le wallaby de Bennett se reconnaît grâce à sa fourrure grise aux reflets roux sur les épaules et noire sur l’extrémité de ses pattes et de son nez. Cependant, comme les kangourous, les wallabies s’appuient en permanence sur leur queue au repos. Ils s’en servent également pour s’équilibrer lors de leurs sauts.
Plutôt actifs au crépuscule, ils passent une bonne partie de la journée sous les arbres et les buissons, se nourrissant jusque tard dans la matinée et en fin d’après-midi. En général, les wallabies sont plutôt solitaires. Ils ne se retrouvent que pour se nourrir ou se reproduire.
La grande différence de cette infra-classe par rapport à celle des mammifères placentaires comme l’Homme, réside dans son mode de reproduction. Chez la plupart des marsupiaux, la femelle possède une poche dans laquelle elle porte et nourrit son petit après la naissance. La période de gestation est très rapide, le petit naît précocement, peu développé (aveugle, sourd), ne pesant rarement plus d’un ou deux grammes. Après sa naissance, l’embryon grimpe en rampant sur le ventre de sa mère, le long d’une piste tracée par elle, jusqu’à la poche où il s’accroche à une mamelle pendant 5 mois.
Les wallabies présentent également une diapause embryonnaire. Ainsi, quelques jours après la fécondation, la femelle peut à nouveau s’accoupler. Le nouvel embryon ne se développe pas de suite et reste au repos dans l’utérus jusqu’à ce que le premier sorte de la poche ou meure en cours de gestation. La femelle peut donc avoir trois portées en même temps: un jeune sorti de la poche mais revenant téter sa mère pendant 4 mois, un jeune accroché à la mamelle dans la poche et un embryon de réserve dans l’utérus.
Conservation
Les wallabies n’ont que peu de prédateurs dans leur milieu naturel. Néanmoins, ils sont souvent victimes des éleveurs australiens qui les chassent de leurs pâturages, au même titre que les Kangourous, pour pouvoir y installer leurs troupeaux.
Le Wallaby de Bennett a ainsi disparu sur de larges étendues de terres. Mais c’est une espèce prolifique et résistante. L’UICN l’a donc classé dans la catégorie “en préoccupation mineure”.
L’UICN les a donc placés dans la catégorie “en préoccupation mineure”.