Bernache à cou roux

Nom commun : Bernache à cou roux

Nom scientifique : Branta ruficollis

Classe : Oiseaux

Ordre : Ansériformes

Famille : Anatidés

Habitat : La bernache à cou roux niche dans la toundra. On la trouve alors près de l’eau sur les rives herbeuses. Elle hiverne dans les steppes du sud-est de l’Europe. En hiver c’est surtout au bord des lacs, des réservoirs et des marais qu’on la rencontre.

Localisation géographique : Nord de la Sibérie, hivernage au Sud-Est de l’Europe, au bord de la mer Noire, de la mer Caspienne et de la mer d’Aral.

Taille : 54 à 60 centimètres

Poids : 1000 à 1625 grammes

Espérance de vie : En moyenne 15 ans dans la nature

Reproduction : La bernache à cou roux est très grégaire, c’est-à-dire qu’elle vit en groupe et elle est monogame. La femelle couve seule les 4-5 œufs qu’elle a pondu, mais le mâle ne reste jamais trop loin pour la défendre d’éventuelles attaques. La femelle peut s’absenter quelques heures du nid pour aller se nourrir. Le couple s’occupe des jeunes pendant 3 ou 4 ans, l’âge de leur maturité sexuelle.

Régime alimentaire : Principalement végétarienne, elle se nourrit essentiellement d’herbe, mais elle mange également des graines, des tubercules, et parfois même des plantes aquatiques.

bernache à cou roux en train de chercher sa nourriture dans l'herbe
Une bernache à cou roux couchée, au soleil, mais la tête levée, aux aguets
photo d'une bernache à cou roux debout dans l'herbe
Une bernache à cou roux en train de marcher dans l'herbe
dessin naturaliste d'une bernache à cou roux
Description

La bernache à cou roux a un plumage facilement reconnaissable, composé de trois couleurs : le corps et le derrière du cou sont noirs tandis que les joues et le cou sont roux avec un liseré blanc. Le ventre et la partie entre les yeux et le bec sont quant à eux blancs. Il est difficile de différencier le mâle et la femelle car ils ont le même plumage, mais le mâle est malgré tout un peu grand que la femelle.

Conservation

La bernache à cou roux est classée « vulnérable » sur la liste rouge de l’IUCN. Elle a subi un déclin de 56% au cours de ces dernières années. Les principales menaces qui pèsent sur l’espèce sont :

– La chasse excessive et illégale sur les aires d’hivernage ;
– Le drainage des zones humides (mise en culture) ;
– L’exploration pétrolière et les changements climatiques, qui menacent les zones de nidification.

Elle bénéficie aujourd’hui d’un programme d’élevage européen, auquel participe le parc de Clères.

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